Dans le monde de l’ultrafond, il est dit que tout repose sur
le mental : la défaite, la réussite, le mauvais ou le bon jour. Si la
douleur est inévitable lors d’une épreuve longue, la souffrance n’est qu’une
option. Eh oui ! On peut avoir mal sans se sentir mal. Avec de la
persévérance, on constate avec étonnement que la douleur finit par s’estomper.
« Les 10 et 11 octobre derniers, j’ai participé à la
dernière édition des 24 Heures du quai du Cher. Tout d’abord, je veux remercier
les organisateurs et les bénévoles qui ont permis la réalisation de cette
épreuve malgré les contraintes sanitaires liées au Covid-19. Une organisation
au top avec une application stricte des gestes barrières par tous. Revenons à
l’épreuve ! Pour ma part, j’ai dû affronter la douleur au milieu de la
nuit me rappelant que j’avais dorénavant une prothèse de hanche et que le froid
humide est son pis ennemi. Après quatre tours de circuit effectués en marchant
presque sur une jambe, la douleur est partie. Il faut ajouter que ce type
d’épreuve n’est pas qu’une affaire de mental, c’est aussi une affaire d’amitié.
Les Roland, Patrick, Jean-Pierre… nous partageons tous les mêmes
valeurs. » Daniel Chambin
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Roland Vuillemenot et Patrick-Louis Alvarez au départ de l'épreuve
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