TROISIÈME TITRE DE CHAMPION DE FRANCE 2018 en MASTER 4
ou
TROISIÈME TITRE DE CHAMPION DE FRANCE DES 24 HEURES EN MASTER 4
Vous avez compris ?
Albi restait la dernière destination de l'année pour un championnat de France, celui des 24 Heures. Si j'avais peu de doutes pour remporter le titre, il fallait quand même courir au moins 150 km. Une fois revenu de la compétition sans aucune blessure, on se dit que l'on aurait pu faire mieux mais en revivant la course, c'est autre chose. Comme l'affirment les "circadiens", les coureurs de 24 H, il faut le vivre pour se rendre compte que ce n'est pas si facile.Dans cette course (qui partait à 10 h du matin), on court en-dessous de ses possibilités et à mesure que les heures passent, les limites arrivent: les jambes allongent moins, petites douleurs par ci, puis par là, fatigue musculaire de plus en plus présente et pourtant il faut tenir. Je m'attarde souvent au ravitaillement: "je bois quoi, je mange quoi?" et puis je me relance pour un nouveau tour qui me semble faire deux kilomètres alors qu'il n'en mesure qu'un seul et 114 mètres. Les kilomètres ont du mal à s'empiler sur le tableau d'affichage qui m'indique pourtant que je progresse en place. Cela signifie que devant, ça casse chez les meilleurs, eux qui pour la plupart avaient ce seul objectif dans l'année. J'imagine leur désarroi...
Je fais 355 mètres de moins qu'à Vierzon en 2017 qui avait un parcours totalement différent. La comparaison de mes temps de passage entre ces deux courses est hallucinante: 38,058 km au lieu de 37,869 à la 4e heure - 55,882 au lieu de 55,920 à la 6e heure - 128,290 au lieu de 128,096 à la 16e heure - 155,030 au lieu de 155,022 à la 20e heure - 181,837 au lieu de 182,192 pour terminer.
Curieux! Je ne suis pas une machine automatique pourtant? Qui sait?