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Ultra Marathon France : une association, une revue, un blog, un club

mercredi 4 février 2015

Une blessure n'est pas une malédiction !

« Avant la blessure, c’est le temps où l’on maintient son état de santé et tente même de l’améliorer. A quel moment peut-on se blesser ? On se blesse quand on est fatigué physiquement. Lorsqu’on a une baisse énergétique, on se retrouve moins tonique. On s’affaisse sur ses appuis, ce qui peut occasionner un mauvais placement du bassin. On « tire » alors un peu plus sur les muscles… et on se blesse.
« On ne va pas à l’entraînement pour se défouler, car se défouler, c’est perdre sa foulée et lorsque l’on perd sa foulée, on se défait !
« Il est rare qu’une blessure nous fasse sauter de joie. Le plus souvent, nous nous fixons très vite des limites : je dois courir dans x jours, je ne serai pas prêt pour la course du… et encore bien d’autres idées négatives. Toutes ces pensées rajoutent de la tension nerveuse et d’autres perturbations toniques. La zone blessée se trouve ainsi moins bien irriguée : elle guérira moins vite.
« Il ne s’agit pas de voir la blessure comme une malédiction ou une nouvelle tuile qui nous tombe dessus. La blessure a quelque chose à nous apprendre sur nous, sur la manière de mieux nous préparer, de mieux nous connaître. Ne nous fixons pas de limites de reprises trop rigides ! »


Extrait Le bonheur de courir, par Jean-Paul Pes